Un fournisseur de livraisons pour Amazon doit verser 50 000 dollars pour avoir licencié un chrétien qui ne pouvait pas travailler le dimanche
La Commission américaine pour l’égalité des chances dans l’emploi avait intenté un procès contre un fournisseur de livraisons pour Amazon, pour discrimination religieuse.
Aux États-Unis, un fournisseur de service de livraisons pour Amazon avait licencié un employé chrétien qui avait refusé de travailler le dimanche en raison de ses convictions religieuses. Il vient d’être condamné à verser 50 000 dollars, soit plus de 44 000 euros, en règlement de l’action en justice pour discrimination religieuse intentée par la Commission américaine pour l’égalité des chances dans l’emploi (EEOC), qui précise que d’autres « réparations » seront à régler.
L‘employé avait précisé ne pas pouvoir travailler le dimanche en raison de ses convictions religieuses. Il avait pourtant été planifié sur des livraisons un dimanche. Alors qu’il avait signifié son impossibilité de s’y rendre pour raisons religieuses et ne s’était pas rendu au travail ce jour-là, il avait été licencié par la société.
Or, l’EEOC précise que « le titre VII de la loi sur les droits civils de 1964 interdit la discrimination fondée sur la religion et oblige les employeurs à s’adapter raisonnablement aux convictions religieuses sincères d’un candidat ou d’un employé, à moins que cela ne pose une contrainte excessive ».
Après avoir tenté une conciliation, l’EEOC avait intenté un procès, dont le verdict vient d’être rendu. En plus de l’amende de 50 000 dollars, le service de livraison de Tampa Bay devra garantir une formation sur la discrimination religieuse pour s’assurer que les gestionnaires et les répartiteurs soient conscients de leurs obligations, et pour prévenir la discrimination sur le lieu de travail.
Robert E. Weisberg, avocat régional du district de l’EEOC Miami, a salué la collaboration de la société de Tampa Bay dans ce procès.
« Nous félicitons le service de livraison de Tampa Bay d’avoir travaillé en collaboration avec l’EEOC pour résoudre ce procès. La volonté de l’entreprise de répondre aux préoccupations de l’EEOC aidera à empêcher les futurs employés d’être contraints de choisir entre un emploi et une croyance religieuse. »
M.C.